Portrait Christophe San Miguel

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Christophe San Miguel, promoteur du burger haute gamme

 

Grâce, entre autres à son passage par l'Executive MBA d'emlyon, Christophe San Miguel est passé de cadre supérieur dans de grands groupes à cofondateur de King Marcel, une enseigne de restauration spécialisée du burger haut de gamme. Avec un succès certain.

Identifié comme haut potentiel par la direction des ressources humaine du Groupe Sodiaal, exploitant de la marque de lait Candia, qui l'incite à s'orienter vers une formation complémentaire, Christophe San Miguel choisit l'Executive Master of Business Administration d'emlyon. "A 35 ans, j'étais un vrai spécialiste du marketing et de la communication, mais je n'avais jamais vraiment abordé les questions relatives à l’exploitation. Et j'avais clairement besoin des fondamentaux pour avancer dans le groupe", souligne ce diplômé de la Burgundy School of Business. Après dix ans de vie lyonnaise, le directeur commercial apprécie la réputation de la business school "à l'empreinte locale très importante", non sans reconnaître avoir saisi l'occasion d'une certaine revanche sur le passé. "Plus jeune, j'ai raté le concours de quelques points", souligne-t-il amusé par l'évocation de ce souvenir.

Enchanté de cette parenthèse, le directeur des ventes profite pleinement de cette respiration professionnelle, après un parcours ascensionnel dans plusieurs groupes.

De cette expérience, il tire une plus grande confiance en ses capacités. « L’enseignement par cas permet, sur deux ans, de travailler sur une quarantaine de projets et balayer pas mal de situations. A force, une forme de réflexe se met en place et change sa façon d’aborder les sujets. Par ailleurs, les échanges avec les autres profils, très variés, sont très enrichissants pour son développement personnel », analyse-t-il.

Virus de la création

Mais pour capitaliser sur ce diplôme, et progresser davantage dans l’entreprise, Christophe San Miguel doit quitter Lyon. « Cela ne faisait pas partie de mon projet de vie ». L’occasion aussi de se rendre à l’évidence : l’état d’esprit général du campus, poussé par l’entrepreneuriat, le gagne. « J’ai, moi aussi, attrapé le virus », indique-t-il.

Pour commencer, il dirige Supertec SAS, une start-up grenobloise alors en difficulté. « J’ai été embauché pour redresser et revendre, c’était le contrat. Je ne suis pas un entrepreneur à moi tout seul, à ce moment-là, c’était mieux de reprendre un projet déjà existant pour mettre le pied à l’étrier ».

Après cette période transitoire, il se lance dans  un projet en lien avec ce qu’il connaît : le secteur agroalimentaire. Et choisit de s’associer avec un  restaurateur, ami de longue date, Jean-Christophe Cons-Auchatraire. « Nous sommes complémentaires : moi c’est la gestion de marque, lui la restauration »,  analyse-t-il. Ensemble, ils s’intéressent à la tendance du burger gourmet. « C’est un bon produit, facile à manger et à décliner ». Ainsi naît King Marcel et un premier restaurant lyonnais rue Mercière, rapidement suivi d’un second à la Part-Dieu. Haut de gamme, le lieu fait écho à un produit de qualité, frais et local, y compris lors de la fabrication des sauces, toutes « maison ». « On veut que les gens reviennent surtout parce que c’est bon », souhaite-t-il.

Dès le départ, le spécialiste du marketing travaille la marque dans une optique de déploiement international en jouant sur un univers très Français (les noms des burgers se déclinent en « Marcel » célèbres) à l’accent ultra-américain.

Le duo table sur un développement par la franchise. « Nos deux restaurants lyonnais restent  les sites pilotes du concept, le reste se fera au fur et à mesure, dans un développement maîtrisé », assure celui qui a déjà ouvert à Paris et projette de s’installer prochainement à Marseille.

Porté par une récente levée des fonds de 1,5 millions d’euros, King Marcel (35 salariés ; 3,5 M€ de CA  en 2016) va compléter son maillage territorial par des ouvertures en propre, quatre à cinq restaurants  dans les prochains mois. D’ici quelques années,  l’entrepreneur vise les 15 millions d’euros de chiffre  d’affaires et prévoit l’ouverture d’une douzaine de restaurants.

Baptiste Antoine, Cap entrepreneur